Soudures, découpes, assemblage...du gros boulot pour mettre en place tout ça !
C'est chose faite en ce début 2013 !
(Merci Aurel & merci Vox ! )
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2 brassins successifs pour fabriquer un peu plus de 500 litres de blonde, et autant de blanche. Quelques photos de tout ça :
Le matos était donc installé, nettoyé et testé en gros. Mais il manquait un élément essentiel : un concasseur capable de moudre plus de 200 kilos de malt ! C'est pas avec le Cyclogrinder que j'allais faire ça.
Heureusement il y a des brasseurs sympas dans le coin : direction la Châouette à Saizerais lundi matin pour concasser. Merci à Laurent et Victoire pour m'avoir dépanné ! Très chouette petite brasserie et bonnes bières à découvrir !
Début du brassage mardi matin.
L'eau chauffe, le nouveau réchaud est assez puissant pour la quantité d'eau, ouf !
Bon, ça mets un peu plus de temps qu'avant dans la cuve de 260L. Faut dire que là, c'est X3 !
Je balance le malt concassé dans la cuve d'infusion, munie de son fond filtrant (from Olivier de la brasserie Chaumontoise)
Une bonne centaine de kilos, ça fait quelques sacs à vider.
Et transfert de l'eau, une fois celle-ci à température.
Et brassage du mélange à l'aide du fourquet.
Je m'attendais à ce que ce soit plus dur à touiller, mais en fait ça va.
Pendant que ça infuse, je chauffe puis transfert de l'eau dans la cuve réserve (celle en hauteur).
Cette eau servira au rincage des drêches (malt concassé et infusé) pour en retirer sucres et autres choses...
facile avec la pompe :p
Filtration du moût résultant de l'infusion, et rincage donc.
La brasserie se transforme en sauna !
plutôt agréable, il fait plus de 20°C dans la pièce.
Transfert du moût (issu de la filtration+rinçage) dans la cuve chauffée en vue de l'ébullition.
J'ajoute déjà à ce moment-là une partie du houblon (dans le filet), et d'autres pendant l'ébullition ensuite.
Pendant ce temps-là, je vide les drêches, pour les refiler à un ami, qui nourrira ces poules avec.
J'ai cru que j'allais en chier pour cette phase, à cause de la hauteur de la cuve, mais en fait non. nickel.
Le moût houblonné est alors transféré dans le fermenteur, dans lequel j'ajoute le pied de cuve (multiplication de levures), via l'échangeur à plaques (en bleu sur la photo) -> sert à refroidir le moût en vue de la fermentation.
Les cuves sont thermo-régulées : on voit le bricolage à droite sur la photo : groupe frigorifique, thermostats avec sondes, tuyau pour faire circuler l'eau froide autour des fermenteurs...
En effet, la fermentation créée de la chaleur, et pour des volumes de plusieurs centaines de litres, ça peut vite s'emballer !!!
Reste plus qu'à tout nettoyer consciencieusement...
Et voilà la fin d'une journée de 10h de boulot pour brasser plus de 500 litres, soit l'équivalent de 3 journées de brassage de 8h sur mon ancienne installation.
Que dire d'autre? C'est cool !
En route pour la saison 2 de la Microbrasserie GRENAILLE, yeah !